CANNES 2018 : America First

Palme d'Or - Festival de Cannes 2018 - ©misteremma.com

 

Palme d’Or – Festival de Cannes 2018 – ©misteremma.com

Cannes 2018 a connu sa première montée des marches digne de l’événement planétaire qu’il représente… malheureusement, ce fut pour un nanar intergalactique. Solo: A Star Wars Story n’a pas convaincu les festivaliers. Disney avait pourtant mis le paquet pour que l’événement soit à la hauteur mais le marketing ne permet pas tout et souvent une bon scénario suffit à faire vibrer le spectateur sans devoir le gaver d’artifices.

Des Etats-Unis, je retiendrais le retour de Spike Lee. Son vibrant Blackkklansman arrive à point nommé pour comprendre l’America Firstde Donald Trump. Vu dans la pire salle au monde – la Soixantième – le chef d’œuvre militant s’est regardé avec les boum boum de la boîte de nuit d’à côté et le bruits assourdissants du feu d’artifice de Star Wars. Décidément, ils m’auront bien gâché mon plaisir ceux-là.

Déception aussi du coté de Under the Silver Lake de David Robert Mitchell mais là, il y a débat ! Qui a pris du LSD dans la salle ?

Enfin, le magazine Technikart remettait les premiers Canne d’Or ce mercredi 16 mai 2018, un nouveau prix dédié à la diversité. Mention pour les actrices du film Rifiki de Wanuri Kahiu, meilleur acteur pour Rady Gamal pour le film Yomeddinede Abu Bakr Shawky et triomphe pour le film belge Girl de Lukas Dhont qui remporte le prix du meilleur film et celui du meilleur réalisateur.

Portrait Lukas Dhont – Girl – Festival de Cannes 2018 – ©misteremma.com
Equipe du film « Yomeddine » – Festival de Cannes 2018 – ©misteremma.com