De l’importance d’être Constance

CONSTANCE_VERLUCA-1 par@Hidiro

Constance Verluca ne cherche pas à faire tapisserie inutilement : son premier et dernier album, Adieu Pony, date de… 2007 !

Contrairement à tant de fâcheux qui nous enquiquinent en sortant un disque par an, elle ne revient que quand elle a quelque chose à dire, quitte à ce qu’il faille attendre douze ans.

On sent dans Longtemps (Varenne Varenne) que tout a été hyper soigné – que le perfectionniste Julien Baer ait co-réalisé l’affaire n’est pas anodin. Pour patienter jusqu’à la sortie de l’album, allez jeter un œil (et les deux oreilles) au clip du nouveau single, lui aussi titré « Longtemps » : sur une plage abandonnée, on a droit à un étonnant conte fantastique dont la musique pourrait être une version moderne de « The End of the World » (1962), le chef-d’œuvre de Skeeter Davis. Il paraît que les cordes ont été enregistrées à Abbey Road. Quand on traverse la rue, on ne trouve pas toujours un travail. Mais là, de l’autre côté de l’écran, se cache une pop assez miraculeuse.