POUPIE : « SAUVER LA PLANÈTE AVEC L’ART ! »

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Aussi à l’aise à reprendre du Queen qu’à collaborer avec Jul, la Lyonnaise à la voix de diva est venue spécialement de la planète Poupie nous rendre visite…

Ta vie en dehors du studio ?
J’adore le ski, le surf, les sports extrêmes… 

D’où cette montagne ? 
Il y a quelque chose de très pur dans la montagne quand elle est enneigée, quelque chose qui me fait vraiment me sentir toute petite. C’est d’ailleurs la meilleure chose qui puisse nous arriver : se sentir tout petit face à l’immensité. Ça réduit un peu les problèmes… 

Tu chantes en anglais, en français, en espagnol…  
Dans ma vie j’ai beaucoup voyagé, j’aime ça depuis que je suis très jeune. Et aujourd’hui, j’adore qu’on entende d’autres langues que le français dans ma musique, à des moments où l’on ne s’y attend pas forcément. 

Pas trop dur d’avoir la responsabilité de toute une équipe à 20 ans ?
En ce qui me concerne, parfois je me sens comme une enfant, mais comme j’ai l’âge que j’ai, je dois faire face à des situations qui ne sont pas du tout enfantines et où il faut avoir beaucoup de contrôle – surtout si on veut arriver là où on veut.

Tu dis divaguer un peu pour ton art. Mais pour tout le reste, tu es assez droite ?
Ah, non ! Je dirais même que c’est plutôt l’inverse. Pour toutes les choses de la vie, les rendez-vous et tout ça, je suis très éparpillée… Mais pour ce qui concerne la musique, je prends ce que je fais au sérieux, alors je suis assez cadrée. 

Le look Poupie ?
Éclectique. Très coloré selon les jours. C’est très instinctif, le look Poupie ! Ça dépend de mes humeurs, de là où je traîne pour aller trouver des habits, de qui j’aurai rencontré ce jour-ci qui va peut-être m’emmener dans une boutique, ça dépend de la providence. 

Ton approche de la mode ?
C’est important d’être assez libre en ce qui concerne les vêtements. Bien que cette industrie soit marquée par des tendances, ce qui est normal, il faut savoir parfois se détacher de celles-ci pour se rapprocher de sa personnalité. Le plus important est que notre manière de s’habiller nous plaise. Mon style personnel s’inspire de plein de choses différentes : certaines marquées par notre temps, d’autres, pas du tout. 

Tu privilégies le « second-hand » ?
Dans mes habits du quotidien, j’ai beaucoup de pièces que j’ai eues en friperie ou autre. Mais ce n’est pas exactement une démarche politique – bien que j’aime vraiment cette planète ! 

Planet Hope ? 
Une « planète espoir », c’est une planète pleine de respect et de créativité. De l’espoir, il y en a un peu partout. On peut trouver des manières pour que la planète soit pleine d’espoir, d’abord dans la manière dont on la traite. Je  crois que l’espoir passe aussi par la culture. On pourra sauver la planète avec l’art, avec une manière positive de communiquer à travers les œuvres. 

Tu es confiante ?
C’est tout de même l’endroit dans lequel nous vivons – qu’on le veuille ou non. La terre ferme, on y est, je la touche. Et il faut en prendre soin. Je pense qu’il y a des choses qu’on peut faire chacun à notre niveau. 

D’ailleurs, tu dis vivre sur une autre planète. 
Oui, c’est ce qui me sauve ! Je m’y réfugie beaucoup – même si j’ai aussi un peu les pieds sur terre… 

Comment est cette Planète Poupie ? 
Ma planète n’est pas vraiment ancrée dans le temps, c’est comme une peinture, avec ses couleurs bien à elle. Et d’ailleurs, en ce début d’année, elle était en noir et blanc, horrible, j’ai dû me confronter au vrai monde. Du coup je suis vite retournée sur ma planète… 

Tu y es seule ?
Presque. Il y a quatre lions, une girafe… On est bien.  

Feux (Island)
Insta : @poupie.tv


Par Laurence Remila
Photos Anaël Boulay