ALEXIA CHARDARD : « DONNER DU SENS »

Alexia Chardard technikart

Révélée par le Mektoub de Kechiche, Alexia fait partie des « Talents Adami Cinéma » invités au  Festival de Cannes cette année.

CV_ Enfance à Aix-en-Provence, stop à la fac de théâtre, puis un casting Facebook bien senti pour Mektoub my love de Abdellatif Kechiche… Depuis, elle multiplie les projets exigeants : cette année, on la voit dans la série Carême ; Tsunami, le court-métrage de Finnegan Oldfield (qui sera projeté le 19 mai à Cannes, sélection Adami) et Aux jours qui viennent, le premier film de Nathalie Najem (au cinéma le 23 juillet).

Tes débuts ?_ « J’avais quatre ans quand j’ai dit à mes parents que je voulais être comédienne. Après chaque film vu au cinéma, je m’enfermais dans ma chambre pour continuer l’histoire. »

Ton personnage dans Tsunami ?_ « Gaëlle, une ancienne hooligan qui a tiré un trait sur sa vie d’avant. Elle fête ses 30 ans, mais elle traîne dix ans de deuil, de manque et d’excès. Et comme chaque année, ses deux amis reviennent pile le jour de son anniversaire. Ce sont des retrouvailles qui remettent tout en ébullition… »

Tes influences cinéma ?_ « Midsommar (Ari Aster, 2019) m’a vraiment marquée. Cette façon de faire monter l’angoisse sans jamais hausser le ton, je trouve ça sublime. Gaspar Noé, c’est l’autre versant : frontal et brutal. »

Après Cannes ?_ « La promo pour Aux jours qui viennent. Et je prends des cours de combat scénique, parce que j’aimerais m’essayer à un cinéma plus physique, mais pas juste pour faire du bruit. Il faut que ça ait du sens. »

@alexiachardard


Par Max Malnuit
Photos Kiara Lagarrigue