MOHAMED BOUROUISSA : LE PLASTICIEN ALTRUISTE

mohamed bourouissa Technikart

Cet artiste plasticien représenté par l’influent galeriste Kamel Mennour, s’affirme comme l’une des figures de proue de sa génération, celle qui parvient aujourd’hui à la consécration institutionnelle. Il fait partie de ceux qui feront 2020 pour Technikart. Interview :


Modus operandi_
« Rends moi beau ». C’est la seule consigne de l’artiste-curator à notre photographe Florian, déjà désarçonné de se trouver face à un pair primé aux Rencontres d’Arles.

2019 ?_
« Ce fut une année charnière, avec l’exposition aux Rencontres d’Arles comme passage de cap. Le travail sur le lieu, les invitations, etc, m’ont permis d’être réellement satisfait d’une exposition pour la première fois. » Autres moments forts de l’année : première exposition chez la puissante Blum & Poe, une nouvelle galerie à Los Angeles, et une première collaboration mode pas des moindres : pour Virgil Abloh sur une campagne Vuitton. Loin de se contenter de ces marqueurs conventionnels de réussite, Bourouissa évoque avec le même enthousiasme l’exposition Désolé, montée à Aubervilliers, où il mêlait différentes générations d’artistes, superstars et jeunes pousses, au coeur du quartier dans lequel il vit encore.

2020 ?_
La projection d’une nouvelle vidéo au Schinkel Pavillon (son sujet ? « sexe en ligne et intelligence artificielle »), des participations à la Biennale de Sydney et à Manifesta 13 à Marseille… Sans oublier les projets collaboratifs : « On revient un peu de cette idée d’artiste créant seul dans sa tour d’ivoire, produite par le libéralisme. Cet espace de dialogue entre artistes a toujours existé et il est primordial de le perpétuer. »


Par Samuel Belfond
PHOTO : Florian Thévenard