La Cicciolina : "Jeff Koons me doit tout !"

cicciolina est la femme de koons-sexy

Star de l’activisme sexy à l’italienne et des oeuvres les plus explicito-kitsch de Jeff Koons, que devient la Cicciolina ? L’icône à paillettes a répondu à nos questions.

Considérez-vous votre carrière comme une longue œuvre d’art (parfois créative, par- fois drôle) ?
 
Oui, mais j’ai aussi vécu toutes les autres émotions que la vie peut offrir. Je ne changerais rien de ma vie, ni privée ni publique. J’ai toujours tout fait avec plaisir, sans remords ni arrière-pensées.
 
Que pensez-vous lorsque vous découvrez les coûts des œuvres d’art de Jeff Koons vous représentant ?
 
Si aujourd’hui les œuvres d’art de mon ex-mari, Jeff Koons, me représentant, se vendent pour des sommes stratosphériques, c’est quand même grâce à moi, non ? C’est grâce à ma célébrité qu’il a pu, dans les années 1989-1991, créer ces toiles géantes et ces sculptures nous représentant en plein acte sexuel. Elles ont commencé à prendre de la valeur dès la première exposition à la Biennale de Venise en 1990, et tout cela grâce à ma grande notoriété. Donc il me doit son im- mense fortune, il me doit tout !
 
 
Vous avez pu bénéficier de la valeur de ces œuvres ?
 
Je n’ai jamais rien perçu en droits sur les oeuvres me représentant avec Jeff Koons. Mais j’ai l’impression que nous sommes arrivés à la fin du cycle entamé avec cette série « Made in Heaven ». À l’époque, nous disions la faire pour la paix dans le monde. Je n’ai pas changé. Je souhaite toujours la fin des guerres et du terrorisme
Albane Chauvac-Liao

Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans le n°227 du magazine Technikart.