DJANIS BOUZYANI, COMÉDIEN ÉLECTRIQUE : L’ENTRETIEN QUI FAIT VROUM !

Djanis Bouzyani technikart

Djanis Bouzyani, révélation des César 2020, s’y connait en rôles intenses et en deux-roues de compèt’. Vivement la réouverture des salles (on le retrouvera dans le prochain Corsini) !

Vous avez hérité de votre premier scooter à 14 ans de votre grand frère. Votre passion pour les scooters vintage vient-elle de là ?
Djanis Bouzyani :
J’ai toujours trouvé que le scooter était pratique. Et puis je me souviens de films que j’ai beaucoup aimés, notamment Vacances Romaines dans lequel Audrey Hepburn fait le tour de Rome, du Colisée aux Jardins Farnèse, sur un Vespa à toute allure aux côtés de Gregory Peck. Ou encore La Dolce Vita de Fellini et ses acteurs qui sillonnent les rues romaines en scooter. C’est tellement beau. Je trouve ce véhicule très cinématographique. 

Ah ouais, cinématographique ? 
Oui ! Il y a quelque chose d’un peu différent quand une scène est filmée sur un scooter. L’oeil est autrement captivé. C’est comme si on était dans un manège pour adultes. C’est un peu ça, j’ai l’impression, non ?

Je commence à voir l’image du manège pour adultes… 
D’autant plus qu’il y a une certaine liberté à conduire un scooter, que tu ne retrouves pas dans la voiture par exemple. Le fait d’être à l’air libre, sans rien autour. J’utilise souvent les Cityscoots pour me déplacer.

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Le comédien Djanis Bouzyani prend la pose après une journée de tournage aux côtés de Pio Marmaï (La Fracture de Catherine Corsini).


Quel est le trajet que vous faites le plus souvent ? 
Entre Paris 3e, où j’habite, et Colombe dans le 92, où se trouve la maison de mes parents. Sinon je vais aussi au tennis en scoot, à Porte Dauphine.

Et votre modèle de scooter préféré ? Avant toute chose, j’ai une affection particulière pour les vieux Chappy ! J’aime aussi les Vespa, mais les très vieux, avec la double selle. Et dans les Peugeot, j’aime beaucoup le Django pour son côté rétro. Ça me ressemble, donc ça me plaît beaucoup !

Vous aimez plutôt le vieux donc ? 
Oui carrément ! Même dans l’art en général, ou en architecture, je préfère toujours ce qui est ancien. Le moderne me touche un peu moins. Il y a une âme dans le vieux, dans les couleurs, les matériaux d’époque, à laquelle je suis plus sensible. 

Et le scooter le plus stylé de tous les temps ? 
Le plus iconique reste le Vespa double selle, dans un ton bleu assez clair ou un marron foncé. Mais pas rouge en tout cas ! Vert c’est pas mal aussi parce que c’est la couleur de l’argent. Les gens disent que c’est celle de l’espoir mais pour moi, c’est surtout celle du dollar (rires) !

Quelle est la différence de sensation entre conduire un scooter 100% électrique et un vieux Vespa ? 
Avec un scooter électrique, tu as l’impression de glisser tant le scooter est léger. C’est très aérien. Ça donne un peu l’impression de rouler sur un tapis de supermarché ! Avec un Vespa, tu ressens plus la route, les bosses, etc. Mais les deux sont très agréables. Par contre, ce que je trouve génial, c’est l’option marche arrière du scooter électrique Peugeot, alors qu’elle n’existe dans le Vespa, non, tu dois juste galérer ! Et il y a aussi la batterie qui se détache et que tu peux brancher chez toi.

C’est surtout l’écologie l’intérêt de l’électrique, non ? 
Oui, c’est beaucoup plus écologique et je suis très sensible à ça. En plus, ce modèle a une bonne autonomie, il est léger, facile à manier, et c’est intéressant, surtout quand tu es en ville dans des endroits très étroits. C’est un véritable atout. Je trouve ça cool que de plus en plus de marques se positionnent sur des modèles électriques écolos, c’est l’avenir ! Plus on va avancer, plus on pourra avoir des modèles abordables pour des gens qui sont sensibles à l’écologie mais qui ont peu de moyens. Je pense qu’il faudrait créer deux gammes : une gamme de luxe et une gamme abordable.

Pensez-vous que le scooter électrique sera un incontournable pour les mobilités du futur ? 
J’espère surtout que ce sera de plus en plus ancré dans l’inconscient collectif et qu’à terme on pourra développer d’autres processus qui seront encore plus écolos que l’électrique. 

Si je résume, pour vous, un bon scooter est vintage, électrique, urbain, léger, écolo et branché.
Ben ouais ! C’est la bonne définition : écolo, sans manquer de style. Mais si l’on me donnait à choisir entre un scooter classe et un scooter écolo, j’opterai toujours pour le second !

James Bond avait sa « Goldfinger » DB5 et ses gadgets en tout genre. À quand un rôle avec un scooter comme objet fétiche ? 
Quand on me le proposera ! Bon, pour tout vous dire, je ne suis pas un grand fan des James Bond. Je penche plutôt pour les films réalistes.

« IL Y A UN TRUC TRÈS CINÉMATOGRAPHIQUE DANS LE SCOOTER. » 

Du coup, quel est le scooter que vous choisiriez pour un film ? 
Un vieux Vespa qui aurait la capacité d’aller sur l’eau et voler ! Et être invisible de temps en temps aussi, peut-être. Tant qu’à faire, pour un film, autant y aller sur les gadgets !

Vous étiez danseur avant d’être acteur. Qu’est- ce que ça donnerait un clip pour une marque de scooter ? 
Je pense que j’irais dans les usines et que j’essaierais de trouver une chorégraphie entre toutes les machines qui assemblent pièce par pièce chaque scooter. Un délire futuriste et robotique. Que chaque pièce soit vivante ! C’est un peu difficile à expliquer parce que c’est dans ma tête, mais des objets s’attireraient petit à petit comme des aimants pour s’emboîter, se dissocier, et ainsi de suite. Et pour la musique, du classique ou de l’électro ! S’il le veulent, je peux le faire (rires) !

Tu as été révélé l’année dernière dans le film Tu mérites un amour de Hafsia Hersi. Quelles sont tes actualités du moment ? 
J’ai deux films qui vont sortir : Madame Claude de Sylvie Verheyde et Soeur de Yamina Benguigui. Entre- temps, j’ai tourné dans une série pour OCS qui s’appelle L’Opéra, sur le palais Garnier évidemment. Après, là j’ai tourné un film du réalisateur Océan et j’ai commencé le tournage d’un film de Catherine Corsini qui s’appelle La Fracture. Bref, un emploi du temps chargé ! 


Par Anaïs Delatour
Photos Julien Grignon

 


LUDIX ÉLEC’


Le culte LUDIX revient en mode électrique. On l’a testé. Aujourd’hui, l’emblématique scooter LUDIX des années 2000 se décline en version électrique. Si le LUDIX 50 a été pendant des années le scoot préféré des coursiers et une très grosse vente de 2004 à 2014 (il s’en est écoulé plus de 220 000), l’air du e-LUDIX est venue. Et avec elle, 50 kilomètres de liberté en toute autonomie. L’urbain- élec est aussi léger que compact, électrique que tendance. Si, si !
Il envahira la route, les places et les pavés et se faufilera dans les rues les plus étroites. Rouler tu pourras sans te soucier de trouver une borne de recharge puisque la batterie est portative et se branche chez toi. Son style distinctif iconique est repris dans un design épuré. Back in the 90’s en mode écolo ! Qui a dit que Peugeot n’était pas branché ?

www.peugeot-motocycles.fr