À L’occasion du prochain Dream Nation, les 16 et 17 septembre au Bourget, l’artiste présente un live inédit, Dissidænt Nation. Explications.
Tu prévois un set inédit pour le festival. Que peux-tu nous en dire ?
Vitalic : Il y aura quelques morceaux connus, mais l’idée est d’innover par rapport à mes lives classiques, avec encore plus de nouveautés que d’habitude.
Tu fêtes tes vingt ans sous le nom de Vitalic. Ce qui a changé dans ton approche aux lives depuis tes débuts ?
J’ai beaucoup tourné seul, avec juste quelques machines, à l’ancienne, toujours un peu punk. Là, j’ai beaucoup travaillé sur la scénographie des shows.
Et dans ta façon de composer ?
En vingt ans, mes synthés ont évolué, ils sont devenus plus puissants, mais mes albums sont toujours bicéphales, il y a toujours deux choses en même temps.
C’est la raison pour laquelle tu as sorti Dissidænce 1 et 2 ?
Oui. J’avais peur que Dissidænce soit indigeste en un seul disque.
Et pourquoi ce titre ?
Il y a quelque chose de plaisant à être dans la rue et à danser – ça rassemble. Pour le morceau « Dancing in the Street », je fais référence aux policiers aux USA qui avaient arrêté quelqu’un qui dansait dans la rue sous prétexte qu’il était noir…
Tu sors régulièrement des morceaux plus politiques.
Oui, depuis « Poney » en 2006, avec plus ou moins d’humour. À côté de morceaux sur l’état de la société, il y a beaucoup de messages hédonistes vu que c’est de la musique électronique…
Les artistes que tu as hâte de voir à Dream Nation ?
Tous ! Après, je serai très heureux de voir ceux que j’ai invités – et I Hate Models, que je n’ai pas encore vu en scène.
Dream Nation : 16 et 17 septembre au Bourget – www.dreamnation.fr
Entretien Mathis Raymond