HILIGHT TRIBE « LA NATURAL TRANCE EST NOTRE FUEL ! »

dream nation 2023

À quelques jours du Dream Nation Festival au Parc des expositions de Paris, rencontre avec une de ses têtes d’affiche, Hilight Tribe. Sextet à l’ADN inchangé depuis 95, ils sont de retour avec un album en deux volumes, Luminessence (Kosmik Hoboes). Ça se fête !

Highlight a une longévité de dingue, d’inspiration Spiral Tribe, et, surtout, un succès quasi toujours croissant, puisqu’on vous entend à chaque teuf. Votre recette ?
Ludo (un des deux percussionnistes du crew) : La Natural Trance est notre fuel ! La free-party est rattachée à une connexion avec la terre et à une recherche du futur. C’est comme les fêtes païennes. La musique folklorique reprend le dessus à travers les musiques électroniques. On retrouve les influences des rythmes celtes, par exemple. Hilight fait le pont entre cette origine et une recherche musicale et électronique. 

En février, vous avez sorti le premier volume du double album Luminessence, où vous parcourez la Californie sur le dernier morceau « Heart », dans lequel on entend des extraits de discours de Martin Luther King. C’est un messager de paix, qui correspond à la direction de Hilight ?
On s’identifie à son discours. On est très connecté à la culture alternative américaine, que ce soit Jimi Hendrix, ou les coins très ruraux, constitués de personnes authentiques. Même si le charme de l’Amérique est souvent occulté par les corporations, on ne regarde pas dans cette direction-ci. Partout où on va, on recherche les good vibrations.

Un aperçu de ce qui constitue le vol.2 de Luminessence ?
De la musique cubaine et orientale, – un voyage dans le désert, avec de la darbouka et du oud –, et ensuite, un pari fou : du « Blues Trance » ! On est parti à la recherche du spirit de John Lee Hooker. Greg (Grégory Ruzé, ndlr), à la guitare, a eu un flash avec le blues. Ça va être dément !

Dream Nation Festival, 15 et 16 sept.


Entretien Alexis Lacourte