FLEUR OFFWOOD : « LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FESTIVITÉ ! »

FLEUR OFFWOOD

De la compo à la prod’, Fleur Offwood réalise tout dans son nouvel album, Les Chansons Naïves. Rencontre avec une Wonder Woman de la musique.


Tu viens de sortir ton album Les Chansons Naïves, de quoi parle-t-il ? 
Fleur Offwood : De plantes qui s’aiment, d’un papi réfugié faiseur de papillons, de voyage astral… Avec les interventions de Chassol, The Rodeo, Astrobal, Jo Wedin, Nina Savary et Pieuvre, qui ont un combo qui s’appelle Vivre!. Ils interviennent sur un Homme Parfait (Robot Love Song), une déclaration d’une femme robot à son propriétaire. Je suis activiste : hébergeuse solidaire, vegan, dans le socioculturel depuis des années… et féministe. Donc tout ceci fleurit aussi dans l’album. 

Comment décrirais- tu son style ? 
De la social-electro-pop-vintage ? (Rires)  

Tu as produit cet album de A à Z. Quelle est ta formation ?
J’étais auditeur libre au conservatoire de Bordeaux en 2000, en musique électronique avec Tommy Barrington, un producteur et DJ extraordinaire. Il n’avait pas d’avant-bras – le gars était une leçon de résilience. Il m’a appris à me servir des logiciels de son. Après, j’ai composé sur-mesure pendant des années, avec des placements de titres en synchro (Warner/Chappell Music Germany, BMW France, Prodigious…). Je suis aussi devenue musicothérapeute et danse-thérapeute pour des enfants et adultes en situation de handicap. Étant maman solo depuis la naissance de mon fils, j’ai mis entre parenthèses le live pendant onze ans, jusqu’à cet album. 

Ton feat de rêve ? 
Philippe Katerine ! J’adorerais. Edie Blanchard (fille de Philippe Katerine, ndlr) a réalisé le clip de « Ma puce » (ft. Chassol). 

Cet album en trois mots ?
Liberté, égalité, festivité !

Une chanson naïve, c’est quoi ? 
Celle qui répond au fatalisme. Nous sommes peut-être plus libres et avons plus de pouvoir que nous ne le pensons. Sur la pochette, il y a un oiseau têtu qui pense avec son cœur et il incarne vraiment cette idée. 

Tes prochains projets ? 
Idéalement, plein de concerts. Si je pouvais chanter ces chansons-là autant que possible, ce serait un vrai bonheur. 

À retrouver sur toutes les plateformes


Par Valentine Jalote